Singa...poor? I don't think so!

Publié le par Antoinette et Jean-Ga

Salut la famille et les potes !

Suite à nos aventures malaises, nous avons quitté la Malaisie pour nous rendre à Singapour, ville-état sur une île à la pointe sud de la Malaisie péninsulaire. Nous avons d’abord posé nos sacs-à-dos chez Sharon, notre hôte couchsurfing, une Malaise d’origine chinoise – à qui nous avons appris à faire du tiramisu !

Avec Sharon et ses colocs!

Avec Sharon et ses colocs!

Singapour nous est apparue comme une ville ultra-ultra-ultra moderne, très riche, bien organisée, remplie d’écoles internationales, de parcs, de centres commerciaux (beaucoup, beaucoup de centres commerciaux), et de grattes-ciel impressionnants ! Les habitants de Singapour forment un énorme melting pot de Chinois, d’Indiens, de Malais, et d’expatriés occidentaux. Il y a donc 4 langues officielles : le chinois, l’hindi, le malais et l’anglais. Dans la rue, les Singapouriens parlent surtout le « Singlish », un anglais avec des expressions et un accent typique de Singapour. Pour nous, c’était toujours frappant de voir les membres d’une famille d’ethnie chinoise parler anglais entre eux !

Avec notre hôte Sharon et deux autres « couchsurfeurs » tchèques, nous avons d’abord visité les Jardins botaniques de Singapour – Jean-Ga était ravi, lui qui adore les fleurs ;)

Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le centre-ville, et nous sommes montés dans un des grattes-ciel de Singapour pour avoir une vue de la ville, d’où Antoinette a même pu voir son ancienne école.

Quelques photos du centre-ville
Quelques photos du centre-ville
Quelques photos du centre-ville
Quelques photos du centre-ville
Quelques photos du centre-ville
Quelques photos du centre-ville

Quelques photos du centre-ville

Pour ceux qui ne le savent pas : Antoinette a vécu pendant trois ans à Singapour lorsqu’elle avait entre 7 et 10 ans. Nous avons donc été voir son ancienne école, son ancienne maison, et surtout : elle a pu remanger des « char siu pao », des boules de pâte de riz fourrées avec du porc sucré. Oui, ça a l’air dégoûtant comme ça, mais regardez comme elle adore ça !

Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!

Nous avons aussi visité les quartiers chinois (Chinatown) et indiens (« Little India »). Nous n’avions jamais vu de tels quartiers aussi propres et aseptisés – avec si peu de gens dans les rues !

Little India et Chinatown
Little India et Chinatown
Little India et Chinatown
Little India et Chinatown
Little India et Chinatown
Little India et Chinatown
Little India et Chinatown
Little India et Chinatown
Little India et Chinatown
Little India et Chinatown
Little India et Chinatown
Little India et Chinatown
Little India et Chinatown

Little India et Chinatown

Ensuite, direction Marina Bay, l’épicentre de la modernité et du luxe. Oui, ils ont construit un terrain de foot sur l’eau. Oui, ils ont construit un hôtel avec trois tours de on-ne-sait-pas-combien d’étages, surplombée d’une énorme plateforme en forme de bateau, avec une « infinity pool » (piscine à débordement) et une vue splendide de la ville. Oui, ils ont construit un centre commercial énorme, avec une rivière à l’intérieur. Oui, ils ont construit des énormes structures en métal qui ressemblent aux arbres du film Avatar, mais qui ne servent à rien à part à faire un son et lumière dans un parc. Ce n’est pas Dubaï, mais quand même !

Nous avons d’abord visité la Marina Bay (où Jean-Ga a eu beaucoup de succès auprès des femmes chinoises – elles aiment sa grande taille et son grand nez !)

Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!

Nous avons ensuite fait semblant que nous étions des gens plein de fric et que nous voulions monter boire des verres au « club lounge » du Marina Bay Sands, situé au dernier étage de l’hôtel emblématique avec la « infinity pool » ! Ceci pour profiter de la vue…

Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!

Nous nous sommes ensuite baladé dans les « Gardens by the bay » (avec les arbres d’Avatar) où nous avons profité du son et lumière ! Nous y avons même bu une « Tiger beer » (bière singapourienne) offerte par Alex, le frère d’Antoinette. Ce n’est que plus tard que nous avons appris que boire dans un espace public était interdit – à Singapour, nous avons donc frôlé la peine de mort ;) !

Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
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Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!
Singa...poor? I don't think so!

L’aventure singapourienne s’est finalement achevée, et nous devions déjà quitter cette ville emblématique pour embarquer dans un ferry vers l’Indonésie. Singapour nous est apparue comme une ville du Truman show : ville extrêmement propre, avec des parcs, des plaines de jeux, des écoles privées avec piscines et terrains de tennis pour des enfants vraiment privilégiés, des Porsche, des Lamborghini, etc. Aucun sans abri, aucun mendiant, et très peu de pauvreté. Le paradis ? Peut-être bien – si ce n’est toutes les règles, les restrictions, les amendes, les mille et une lois que le Singapourien doit suivre. Non, on ne traverse pas quand le petit bonhomme est rouge. Non, on ne peut pas rouler à vélo pour traverser une passerelle (sinon, amende de 1000 dollars singapouriens). Non, on ne peut pas marcher dans le parking de bus (sinon, amende de 500 dollars singapouriens). On ne peut pas faire ci, on ne peut pas faire ça. Ajoutez à ça le message constamment diffusé dans les métros : « Mesdames, Messieurs, si vous voyez quelqu’un qui a l’air un peu suspicieux dans le métro, appeler les autorités immédiatement ». Le contrôle policier et social est donc très présent. Pour le mieux, vraiment ? Nous avons aussi parlé à un Singapourien qui nous a confié qu’il était bien content qu’une partie de son salaire ne serve pas à permettre à des Singapouriens plus pauvres d’avoir accès aux soins médicaux. Intéressant… Inutile aussi de parler de démocra-quoi? sur l’île où tout le monde aurait déjà ce qu’il désire.

Car oui, au final, les gens ont finalement l’air très satisfaits de la vie qu’ils mènent. Malgré que nous restions perplexes vis-à-vis de Singapour, ne critiquons pas trop cette ville qui semble finalement être un des rares endroits de la planète où les habitants sont heureux de vivre. Visiter cette ville était en plus pour nous une expérience très intéressante puisque complètement différente de ce que nous avions vu auparavant. En route vers l’Indonésie, on allait vite devoir oublier les douceurs du confort et de la propreté. Mais on allait aussi retrouver les charmes de la désorganisation, du trafic, des Indonésiens curieux, souriants et tellement généreux !

Publié dans Asie du sud-est

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