Le navire fantôme (Transatlantique & Açores)

Publié le par Antoinette et Jean-Ga

Encore aux Bermudes, alors que nous attendions encore le bon moment pour partir vers les Açores, notre capitaine Andrew nous annonça qu’il avait rencontré deux marins très expérimentés qui avaient été chargés de ramener un bateau de course abandonné deux semaines auparavant au beau milieu de l’Atlantique, lors d’une course qualificative pour le Vendée Globe. Le propriétaire ne voulait pas que son bateau continue à flotter sans personne à bord en plein océan, là où d’autres bateaux pourraient le percuter. Andrew décida de les aider et de les inviter à bord de Hapicat pour aller chercher ce bateau fantôme !

Resto avant le départ!

Resto avant le départ!

C’est donc à cinq, accompagnés de Nick et Ross, que nous avons quitté les Bermudes à la recherche d’un bateau de course de 20 mètres, exactement entre les Bermudes et les Açores. Nous étions très heureux d’avoir Nick et Ross à bord, qui avaient des miles d’expérience derrière eux !

Premiers jours vers les Açores
Premiers jours vers les Açores
Premiers jours vers les Açores
Premiers jours vers les Açores
Premiers jours vers les Açores
Premiers jours vers les Açores
Premiers jours vers les Açores

Premiers jours vers les Açores

Après 10 jours en mer, et alors qu’on était au milieu d’un orage, nous sommes arrivés là où on pensait que le bateau de course devait être. On a dû attendre que la météo se calme, et puis il fallait encore trouver ce bateau, comme une aiguille au milieu d’un Océan gigantesque. Finalement, nous l’avons aperçu… malheureusement extrêmement endommagé après seulement quelques semaines dans l’océan : plus de mât, 40 cm d’eau partout à l’intérieur, moteurs et batteries complètement sous l’eau, etc.

Premier aperçu du bateau
Premier aperçu du bateau

Premier aperçu du bateau

Nick et Ross avaient vraiment envie de sauver le bateau (quitte à le naviguer sans moteur et avec un mât fabriqué avec ce qu’ils trouveraient à bord), mais via le téléphone satellite, le propriétaire leur a fait savoir qu’il était préférable de couler le bateau, vu ses dommages. En tout, nous avons passé trois jours près de ce bateau, au milieu de l’océan. Nous avons fait des allers-retours en radeau de sauvetage entre les deux bateaux pour vider le bateau de course, avant de le voir couler sous nos yeux… Quelle tristesse de voir un bateau couler, alors qu’il avait déjà participé au Vendée Globe plusieurs fois !

Le navire fantôme (Transatlantique & Açores)
Le navire fantôme (Transatlantique & Açores)
Le navire fantôme (Transatlantique & Açores)
Le navire fantôme (Transatlantique & Açores)

C’est donc toujours avec Nick et Ross à bord que nous avons continué notre route vers les Açores. Quelques jours plus tard, et après 15 jours au total, nous sommes arrivés à Horta, sur l’île de Faial. Quel bonheur incroyable d’arriver sur la terre ferme !!! Surtout que Jean-Ga s’était brûlé les mains avec une des cordes du spi (une des voiles du bateau) ; nous sommes donc directement allés à l’hôpital pour être sûrs que nous traitions ses blessures de la meilleure manière. Pas de panique : il va très bien et nous traitons ses brûlures au mieux ! Pendant trois jours, nous avons visité Horta, un magnifique petit village portugais, avec le plus grand des plaisirs. Nous avons surtout pris une bonne douche, fait une énorme lessive, aéré et séché le bateau. Nick nous a même invités au resto pour fêter notre arrivée aux Açores ! Nous avons aussi pris une bière au bar « Peter’s Sports Café », le bar mythique où tous les marins vont après leur transatlantique.

L'île de Faial, aux Açores
L'île de Faial, aux Açores
L'île de Faial, aux Açores
L'île de Faial, aux Açores
L'île de Faial, aux Açores
L'île de Faial, aux Açores
L'île de Faial, aux Açores

L'île de Faial, aux Açores

Bref, nous avons adoré Faial, et nous étions tristes d’apprendre que nous devions quitter l’île plus tôt que prévu. Une fenêtre météo relativement bonne nous permettrait de naviguer jusqu’en Angleterre… Un passage assez difficile où la météo n’est certainement pas aussi clémente que dans les Caraïbes ! Bientôt, nous écrirons ici les lignes de notre tout dernier article…

Publié dans Mers et Océans

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